vendredi 12 octobre 2007

Il faut faire quelque chose ! La preuve

(merci Vince pour le lien)
Démonstration (en anglais malheureusement) de pourquoi il faut agir contre le changement climatique. L'explication de la vidéo est bien meilleure que celle que je vous propose donc si vous comprenez un minimum l'anglais, regardez-la (elle dure environ 10 minutes).

En résumé, ça se présente sous la forme d'un tableau comme celui-ci :

Changement
climatique global ?
Est-ce qu'on fait quelque chose ?
Oui
Non
FauxCoûte de l'argent
Dépression économique global
Tout va bien
:-)
VraiCoûte de l'argent
mais on a fait ce qu'il faut
donc ça peut aller
:-)
Catastrophes :
  • économique
  • politique
  • sociale
  • environnementale
  • sanitaire

Le tableau peut s'expliquer comme ceci :
  • En colonne, on pose la question : est-ce que l'idée d'un changement climatique global est vrai ou fausse ?
  • En ligne, on pose la question : est-ce qu'on fait quelque chose pour l'empêcher ?
Ce qui nous donne 4 possibilités :
  1. Case Faux + Oui : il n'y a pas de changement climatique et on fait quelque chose donc ça coûte de l'argent et provoque une crise économique globale.
  2. Cas Faux + Non : il n'y a pas de changement climatique et on a rien fait. Nickel ! Tout le monde est content, on a fait le bon choix.
  3. Cas Vrai + Oui : il y a un changement climatique mais on fait quelque chose. Ça coûte de l'argent mais on fait ce qu'il faut pour gérer au mieux les problèmes et la planète reste vivable.
  4. Cas Vrai + Non : on aboutit à une catastrophe à tous les niveaux. Nous n'avons rien fait et c'est une honte en plus d'une catastrophe pour les générations futures.
La suite de la démonstration consiste à dire que nous ne pouvons pas (ou plus) grand chose sur le changement climatique [1], nous ne pouvons que décider si nous agissons ou pas. Par rapport au tableau, ça signifie "choisir la colonne".
Si on choisit :
  • d'agir : le pire serait une crise économique, ce qui n'est pas une crise majeure si on compare ça à une crise écologique et sanitaire de grande ampleur.
  • de ne pas agir : le pire serait non seulement une crise économique, mais aussi politique, sociale, environnementale, sanitaire. En simple : la fin du monde tel que nous le connaissons. Comment peut-on envisager de courir un tel risque ?
La seule décision logique, la seule décision responsable est d'éviter le cas numéro 4 donc d'agir et ceci dès maintenant car, selon certaines études, on parle de notre génération, pas de celle de nos petits-enfants.
Il termine en disant (à peu près) : on aura pas de deuxième chance. Vous voulez courir ce risque ? Vous vous sentez chanceux ou pas ?


Je précise que j'ai simplement repris ce qui a été dit.
Ça peut parfois paraître un peu simpliste comme démonstration mais le fond n'est pas complètement faux. Donc agissons par tous les moyens : il faut en parler, il faut inciter les pouvoirs publics à aller dans ce sens, etc ...

J'ajoute que selon pas mal d'études, la preuve d'un changement climatique est - au moins en partie - avérée. Ce qui enlève encore des possibilités mais pas la 4ème...

[1] : c'est pas tout à fait vrai mais disons que c'est des effets à tellement long terme que ce qu'on peut faire aujourd'hui n'aura pas d'impact avant un paquet d'années. Voir l'effet de serre.

1 commentaires:

Vince a dit…

Je viens d'apprendre via GinjFo qu'Al Gore a reçu le prix Nobel de la paix pour son implication dans la protection de l'environnement. Je conseille d'ailleurs fortement à ceux qui ne l'auraient pas encore vu de regarder son documentaire "Une vérité qui dérange".