jeudi 8 octobre 2009

Le Syndrome du Titanic

Je ne suis pas encore aller voir le film mais déjà il fait parler de lui et Nicolas Hulot est invité sur tous les plateaux de télévision pour en faire la promotion.

En attendant de le voir, je vous propose une interview de Nicolas Hulot par des lecteurs de Metro :
Nicolas Hulot: "Les choses vont changer"

Et je mettrai 3 de ses réponses en avant :
Olivia : Surfez-vous sur la vague “catastrophiste” ?
Il n’y aura jamais assez de films, de livres ou d’initiatives pour mobiliser les citoyens. Les choses vont changer de gré ou de force. Et, que l’on soit riche ou pauvre, tout le monde sera affecté. La question est de savoir si on se prépare avant que cela arrive. Pour moi, ce film rend la mutation incontournable. Si demain les politiques fixent des limites, parce que la planète nous en impose, je crois que, grâce aux films, les citoyens seront plus facilement prêts à les accepter.

Benjamin : Pouvez-vous nous expliquer le titre du film ?
Il y a quatre analogies avec l’histoire du paquebot. Quand il a été mis à l’eau, quelques esprits chagrins s’étaient permis de douter de l’invulnérabilité du Titanic. Quand la passerelle a aperçu l’iceberg, il était déjà trop tard : le bateau ne pouvait plus changer de trajectoire. Et quand le Titanic prenait l’eau, on a demandé à l’orchestre de jouer plus fort. Enfin, et c’est ce que nous voulons éviter : l’histoire s’est mal terminée, y compris pour ceux qui voyageaient en cabine de luxe.

Catherine : Pourquoi avoir abordé la dimension sociale ?
Parce qu’on ne peut pas régler la question écologique sans traiter la pauvreté et les inégalités. Et ce d’autant plus que ce sont les plus faibles qui sont les plus exposés. Paradoxalement, la crise écologique peut nous permettre de résoudre certains problèmes. Si on interdit aujourd’hui aux pays propriétaires de la forêt tropicale de couper des arbres, ceux-ci rétorquent qu’il s’agit d’une ressource indispensable. Mais si vous les payez pour qu’ils ne coupent plus d’arbres et qu’ils rendent ainsi service à l’humanité, on a là un exemple très concret de ce que devraient être les rapports Nord-Sud.
J'aime beaucoup l'analogie avec le Titanic qui explique le choix du titre ...

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