lundi 9 mars 2009

Alors Big Brother ou pas ?

Le projet de loi doit être débattu à partir de demain mais rien n'est moins sûr tant il y a de monde qui en conteste certaines points, y compris au sein de la majorité. Un sondage (à prendre avec des pincettes bien sûr, ça fait parti de la définition de sondage non ?) indique qu'un tiers des français téléchargent illégalement ou utilisent des fichiers téléchargés (et ça ne prend pas en compte les moins de 18 ans) et tomberaient donc sous le coup d'une suspension d'accès Internet si la loi passait en l'état. Enfin les membres de la Quadrature du Net ont été qualifiés de
5 gus dans un garage qui envoie des mails à la chaîne
et on apprend en plus que la dépêche a été modifié quelques heures plus tard. LeMonde.fr évoquent les limites du projet en expliquant qu'il sera probablement dépassé très rapidement et enfin Tristan Nitot nous parlent de la vraie menace : les mouchards filtrants sensés prouvés votre bonne foi ...

2 commentaires:

Mat. a dit…

Du moment que, comme d'ahbitude, le net prend une longueur d'avance au cas où ça passerait ça me va ;)

Je ne suis pas un "dowloader fou" au contraire, et je ne prends pas du "grand public", j'espere donc éviter le désagrément de l'email d'avertissement...

Anonyme a dit…

Ce que je trouve très grave dans ce projet de loi, c'est qu'il n'est pas du tout égalitaire. Le P2P était devenu un moyen de partage simple et accessible au "presque" plus grand nombre. Demain avec ce projet de loi, seules les personnes les plus "chevronnées" seront à l'abris (du moins dans un premier temps, en attendant une prochaine loi un peu plus liberticide).

Cette nouvelle loi ne résoudra en rien le probleme du piratage (les alternatives sont déjà la), et encore moins celui de la remuneration des artistes.

Le filtrage est le volet le plus grave et montre la volonté constante du gouvernement et surtout de Sarkozy de vouloir controler et ficher la population et controler tous les medias.

Un mot a retenu mon attention dans les articles que j'ai lus pour qualifier l'hadopi: milice [privée]. Il traduit la gravite du projet de loi (et ceux qui pourraient en decouler), et montre bien que ce projet profitera à un groupe precis et restreint de personnes, et que c'est un vaste ecran de fumee.